25 juillet 2007

Stratégies de dé-référencement

Poursuivant dans le cheminement de la mascarade identitaire évoquée dans le web 2.0, il apparaît que les intérêts sans cesse croissants d'un bon référencement amènent de nouvelles pratiques (enfin, nouvelles, tout est relatif, disons plutôt "de plus en plus adoptées").

En effet, pour monter dans les classements des pages de résultats des moteurs de recherche sur des mots-clé donnés, il faut, on le sait, optimiser le code des pages de son site (cf. du bon usage des balises, de la sémantique, du code valide et accessible, etc), bien mailler les pages par des liens internes, utiliser un sitemap, bien sûr indexer son site dans les moteurs et annuaires, etc.

Parfois cela ne suffit pas, et/ou parfois cela prend "trop" de temps. Certains ont alors recours aux techniques pas très déontologiques dites "black hat seo" qui consistent à obtenir des résultats en travaillant également sur les sites des autres, de la compétition, des concurrents.

Puisque votre site ne grimpe pas dans les classements, faites descendre les autres !

Je ne vais pas lister ici les techniques à appliquer (chercher "duplicate content" ou "duplication de contenu", "duplication de sitemap", "soumission annuaires blacklistés", etc) mais en exposer une presque drôle tellement elle est culottée.

Certains ne reculent pas devant le fait de téléphoner, sous couvert d'identité plausible (trouvée sur internet), afin de demander aux administrateurs d'annuaires internet de retirer certains sites de leurs pages. Il m'est ainsi arrivé d'avoir un message de la sorte pour un site dont le l'ordinateur du propriétaire, "infecté par un virus", aurait malencontreusement inscrit tout seul un site sur plusieurs annuaires.

Le plus étonnant étant que mon annuaire est entièrement manuel et ne souffre d'aucune automatisation possible car il n'utilise pas de script. A la rigueur, je reçois du spam en vrac, mais pas de soumission de site dûment remplie avec tous les champs correspondant exactement aux libellés, lesquels ne portent pas de noms conventionnels.

On est tenté d'y croire, ou en tous cas de croire à une expliquation moins "avouable" : le site en question va fermer, ou la société concernée commence à faire des envieux, ou le patron ne peux plus répondre à la demande (son site est déjà pas trop mal référencé) , que sais-je encore ?

Mais quand même, pourquoi pas un mail ? Parce que les écrits restent et que ce n'est pas souhaité ?

Le message précise alors que la personne rappellera sous huitaine si le site n'a pas été retiré.
Le ton est limite cordial.

Que faire alors ? Soustraire le site de ses pages ? Mener l'enquête et tenter de vérifier/démasquer l'identité de l'appelant ? Tenter de contacter la personne mentionnée sur le site en question et lui expliquer qu'un tiers, le cas échéant, tente de dé-référencer son site ?

Bref, vous l'aurez compris, de l'intimidation qui fonctionne à tous coups ou presque, car devant l'équation "passer 10 secondes à retirer le site / passer plus de temps à tenter d'en savoir plus", le webmaster a vite fait son choix.

29 mai 2007

Guerre des moteurs de recherche

Longtemps annoncé ici ET là, le moteur MEGAGLOBE fait son apparition en version beta.

http://www.megaglobe.com/fr/?la=fr

Encore de nouveaux classements et positionnements, car encore d'autres bases interrogées, et sûrement d'autres algorithmes et filtres appliqués.

L'internaute est invité à s'inscrire. L'internaute inscrit apprend alors que le moteur rétribue à sa façon la fidelité...

02 mai 2007

L'effervescence du second tour des élections présidentielles 2007

Selon le cercle vicieux ou vertueux (tout est affaire de point de vue) de la mise en abyme de l'actualité politique française depuis plus de 3 mois, c'est à dire au lancement de la campagne politique pour l'élection d'un nouveau chef de l'Etat français, jamais l'information politique faite communication faite marketing (là aussi, l'ordre est variable) n'aura été autant relayée par les médias traditionnels et innovants (technologies de l'information et de la communication), reprise et déclinée sur tous les supports de communication, avec un réseau de relations qui ne serait pas sans piment s'il fallait le quantifier et le qualifier à l'aide, par exemple, de l'algorithme de détermination du Page Rank Google.

Imaginez un instant la transposition aux médias offline et l'incidence sur le online : un lien (une phrase de 10 secondes) du journal télévisé de France 3 télévision citant le blog d'un des candidats à la présidentielle aurait quel poids ?

Le millier de connexions au site cité (en passant par des déperditions et des intermédiaires si l'URL n'a pas été directement nommée, par exemple approximations orthographiques et utilisations de moteurs de recherche) s'ensuivant va logiquement générer à son tour un "lien retour" vers le broadcast du passage télévisé qui sera inséré dans le site (rubrique "on en parle" ou "revue de presse", il s'agit de toujours alimenter l'actualité et le sacro-saint buzz !)

L'excellent site Blogopole.fr (Observatoire pour les Présidentielles) propose une cartographie interactive des sites (sites institutionnels, sites de fans, blogs, sites communautaires, etc) gravitant dans la sphère politique, comme par exemple ce site personnel qui présente le duel Ségolène Royal Nicolas Sarkozy sous un angle pragmatique en reprenant les programmes des candidats point par point, convergences et divergences.

06 avril 2007

Exalead poursuit sa communication

Le moteur francophone Exalead, après un premier release de son site de buzz marketing Le Marr, continue son opération de communication auprès des internautes utilisateurs avec une newsletter.

Beaucoup de contenu pour cette première lettre, concernant les moyens techniques (parc de machine) et logistiques (moteur désormais disponible en allemand et espagnol), les goodies Exalead, le feedback, le nouveau blog, le site du Marr (Mouvement Anti Recherche Relou, voir un des billets précédents), les sites des candidats à l'election préseidentielle disponibles d'un coup, etc...

http://www.exalead.com/newsletter/news_060407/

02 avril 2007

Google d'Avril

Les poissons d'Avril chez Google sont à la hauteur de la réputation de la firme de Mountain View : on leur accorde plus qu'un simple filet de brève journalistique fantaisiste. Le propos est ici composé d'un mini-site décrivant leur tout nouveau projet, le Google TISP (pour Toilet Internet Service Provider).

http://www.google.com/tisp/

Il s'agit d'une système qui permet d'équiper d'un accès wifi au net à haut débit une maison via les tuyauteries...dont la "prise" de connexion serait vos cuvettes de toilette.

Mettant à profit quelques VRAIS services existants (Google Groups, Google Checkout, Google Toolbar, Google Press...) l'idée est détaillée avec beaucoup d'humour le long de ces quelques pages.

Un moyen supplémentaire pour eux de tester l'impact d'un tel poisson d'Avril qui se transforme du coup en Buzz, grâce à un autre de leur service mis en oeuvre, Google Analytics.

29 mars 2007

Street marketing Exalead : Le Marr

Faisant suite à un précédent billet sur les différentes stratégies de promotion d'un moteur de recherche, cette note vous présente l'initiative de l'outsider francophone Exalead.

Dans la lignée de certaines idées suggérées sur l'espace d'échange communautaire d'Exalead, comme cela a été présenté dans le billet sur la blogosphère des engins de recherche, le moteur de recherche français dispose dorénavant d'une arme de street marketing : le MARR, pour Mouvement Anti Recherche Relou.

http://www.lemarr.fr/

D'un format actuel mais point trop (je m'attendais plus à un déluge de signaux "web 2.0"), le site est évidemment centré sur tout ce qui génère du bouche à oreille aujourd'hui sur le net : cadeaux à gagner (1 iPod Nano toutes les deux semaines moyennant une inscription gratuite avec formulaire d'envoi de mails aux amis, un iPod vidéo 30 gigas pour le concours de vidéos à poster sur - cocorico ! - DailyMotion) un agenda d'"actions", des vidéos positionnées entre "les films faits à la maison" (programme Canal+) et le Morning Live - époque M.Youn- (programme M6), présentant les actions "coup de poing" d'un trio d'activistes de la recherche sur internet, traité sur la naissance du mouvement avec force sloggans ("Marre de la recherche subie !") une doctrine MARRiste (entre autre : "Nous ne croirons plus que les premiers résultats sont les meilleurs"), des témoignages de MARRIstes, un kit du militant, des goodies (fonds d'écran, économiseurs d'écran, des extraits sonores des sloggans...) bref, tout y est, même les petits détails qui font amateur malgrès la conception plutôt réussie de ce site flash : tous les formulaires ne vérifient pas les saisies, certaines parties (témoignages + règlement concours) ne bénéficient donc pas de la même facture, avec en prime sur le règlement une liste de noms de domaines partenaires du concours, dont la plupart ne sont pas reservés !

Alors, intox ? info pour voir qui s'en portera acquéreur ? Oubli malencontreux ?

Pour le reste, on trouve bien sûr le champs de saisie du moteur de recherche, ainsi qu'un bref topo sur le moteur (trop peu mis en scène dans l'esprit djeun's à mon goût par rapport au reste du site.)

Espérons pour ce moteur innovant que le buzz porte ses fruits, sujet à suivre...

Addenda du 29.03 quelques heures plus tard :

Les noms de domaines libres évoqués ci-dessus ont été régularisés (achetés ou légèrement changés quand l'achat n'était plus possible).
Voilà ce que nous avons aujourd'hui : (toutes les adresses redirigent vers lemarr.fr)

http://www.lemarr.fr
http://www.marredemepaumersurleweb.com
http://www.marredesefairebaladersurleweb.com
http://www.petagededuritesurlenet.com
http://www.riendanslemoteur.com
http://www.galerientrouveriensurleweb.com
http://www.cherchersamsoultrop.com

Mention spéciale pour "Rien dans le moteur" qui est bien dans le ton,
et pour Marre de se faire balader sur le net qui avait été initiallement proposé.

10 mars 2007

Moteur de recherche ouvert communautaire

Wikiseek: Community Edition vient d'être lancé par Searchme Labs.
Il s'agit donc d'un moteur de recherche basé sur un modèle Wiki, et dont les résultats de recheche peuvent être édités manuellement par les membres de la communauté. Il est ainsi possible de modifier l'ordre d'apparence des résultats si l'on juge que la pertinence n'est pas au rendez-vous dans les premiers résultats; d'ajouter des entrées dans les résultats, ou d'en supprimer si elles sont jugées inapropriées ou de spam...

http://www.wikiseek.com/
Le sloggan donné sur la page d'accueil est explicite : "A better way to search Wikipedia"

Le moteur parcourt bien sûr la base de Wikipédia, mais propose également des liens "vers l'extérieur"...

Affaire à suivre, pour l'instant bien sûr l'affaire en est au stade Beta.

http://community.wikiseek.com/wiki/index.php/Main_Page

http://www.searchme.com/

http://wikimediafoundation.org/wiki/Home

06 février 2007

Proposez vos sites à l'Open Directory Project !

Dans le flou artistique qui auréole ce début d'année 2007 dans le monde du référencement, entre les affaires de liens hypertextes à ne pas suivre, les annonces de nouveaux moteurs de recherche, les nouveaux projets de moteurs collaboratifs et toujours ces offres croissant à un rythme exponentiel sur la Toile et vous promettant de référencer votre site sur des milliers d'annuaires pour quelques poignées d'euros...

Nul besoin d'essayer de démeler le vrai du faux de ce brouhaha virtuel, car il suffit d'opter pour une valeur sûre ! l'Open Directory Project !

Pour un prix record de zéro euro, vous avez la possibilité de proposer votre site aux éditeurs bénévoles de l'ODP/DMOZ.

Pour quelques minutes d'extrême concentration (repérer la catégorie appropriée, cliquer sur le lien, remplir soigneusement les champs en prenant soin de lire les recommandations), vous avez votre ticket pour que votre site figure dans un annuaire de qualité. Et, tout bon référenceur vous le dira, une présence dans les pages de l'ODP est un gage de sérieux faisant frémir les algorithmes des moteurs de recherche...

Alors n'hésitez plus !

http://dmoz.org/World/Fran%C3%A7ais/

Quelques chiffres très récents extraits du blog de la communauté DMOZ francophone,

(URL source :http://www.aef-dmoz.org/blog/index.php/2007/01/31/164-l-odp-francophone-en-janvier-2007) :

Au 31 janvier 2007, le répertoire DMOZ dans son ensemble contient plus de 4 millions de ressources.

La partie francophone de l'annuaire compte plus de 203.500 sites Web.

Les principales catégories selon le nombre de sites répertoriés sont :

- Régional (plus de 111.700 sites)
- Arts (plus de 17.800 sites)
- Commerce et économie (plus de 12.600 sites)
- Sciences (plus de 10.200 sites)
- Société (plus de 10.400 sites)
- Informatique (plus de 8.950 sites)
- Loisirs (près de 9.200 sites)
- Santé (plus de 4.900 sites)
- Jeux (près de 3.700 sites)
- Sports (près de 3.400 sites)

02 février 2007

De l'intérêt de ne pas dépendre d'un seul fournisseur

Le billet précédent sur les variations du PageRank de Google est toujours d'actualité, même quinze jours après sa date de publication.

Depuis quelques jours sont en effet observées des perturbations dans l'univers Google, au niveau de son service de blog gratuit Blogger d'abord, puis au niveau du service Google Analytics, et comme en echo aujourd'hui ces perturbations affectent également l'affichage du Page Rank.

17 janvier 2007

Résumé sur le Page Rank Google

Il y a quelques jours les variations de notation du PageRank de Google m'ont poussé à investiguer plus encore sur le sujet. Ma connaissance du sujet pouvait alors se résumer à ceci :

Le PageRank est une invention de Google. C'est un système de notation de popularité d'une page web, sur une échelle de 0 à 10. Il est possible pour tout internaute d'afficher cette note en téléchargeant et installant la barre d'outil Google sur son navigateur. Certains sites tous nouveaux peuvent très bien ne pas avoir de PR. Personne ne sait exactement comment est calculé ce score. La note donnée sur la toolbar est représentative du PR "ancien" du site car elle est mise à jour environ 3 fois par an après chaque Google Dance. Lors de ces Google Dance les notes peuvent varier sans aucune logique, et ce n'est que quelques temps après cette opération que les PR affichés sont stables...

Au vu de mes dernières lectures, il apparaît que quelques notions énoncées ci-dessus sont obsolètes ou incomplètes.

Ainsi, exit les Google Dance, welcome les PR export. Le PR est mis à jour en continu, c'est donc bien seulement après les exports que la valeur est mise à jour sur la toolbar. Confirmation donc : l'indice de la petite barre verte n'est qu'un relevé à un instant T qui date du dernier export. C'est donc relativement biaisé et il faudrait constamment garder ce fait à l'esprit en visitant les pages.

Autre confirmation : un PR élevé ne garanti en rien que la page est bien positionnée ou première sur les requêtes liées à sa thématique. Ainsi, à titre exemple, la page du trio punk-rock nantais El Royce dédiée à la promotion de son groupe de musique sur internet et à fortiori sur My Space ne totalise qu'un PR de 3, depuis déjà de nombreux mois (incluant donc plusieurs exports). Il en va de même pour d'autres pages à fort traffic comme celle sur la personnalisation de sa page profil My Space ou encore comment accroître sa popularité et étendre son réseau My Space ?.

Ces pages arrivent pourtant très bien classées avec des requêtes comme "personnaliser myspace" ou "customiser myspace", et enregistrent de nombreuses visites quotidiennes directes via Google (source : Google Analytics). En fait, elles surclassent même complètement le nombre de visiteurs qui viennent sur le site après avoir tapé "groupe de rock" ou "trio punk rock nantais", pourtant leur PR n'évolue pas. CQFD.

Le PR est donc une indication qui reste bien mystérieuse, regroupe tellement de paramêtres et fait appel à un panel de connaissances diverses : connaissances réseaux pour les histoires de datacenters Google, connaissances statistiques et mathématiques pour appréhender un tant soi peu les algorithmes généraux sur le sujet, connaissances sémantiques, connaissances techniques sur le webmastering et les langages de programmation pour faire la différence entre les liens durs, mous, les redirections http; connaissances en référencement enfin pour les stratégies à déployer et les techniques d'optimisation de pages web pour les agents intelligents (seo).

Voilà peut-être pourquoi il y a tant de bruit autour du référencement et (entre autres choses) du PageRank.

Et l'invention est géniale, car elle reste auréolée de mystère tout en ayant imprégnée les habitudes de bien des internautes, par comodité et paresse principalement : plutôt que de faire quelques tests sur les moteurs de recherche afin de savoir si telle page est populaire et mérite un echange de liens (par exemple), la simple vérification de la note du PR via la barre d'outil me donne une indication (obsolète il faut s'en rappeler).

Du coup, il faut l'asséner encore et encore : Non Google n'est pas Dieu ! et non, le PR n'est pas son (meilleur) apôtre ;-)

Quelques sources (en anglais) :

http://www.mattcutts.com/blog/more-info-on-pagerank/

http://www.mattcutts.com/blog/infrastructure-status-january-2007/

PS : Et je confirme le billet ci-dessous, les indices des PR sont bien revenus aux chiffres indiqués initialement.

15 janvier 2007

Séquelles de Google Dance

Ce soir (lundi 15 janvier), baisse de tension quasi-générale pour le PR des sites sous-cités. Chûtes variables, entre 5 points (le jam et utopiales 2006), 4 points (capellia), 3 points (ce blog en fait partie), 2 points et 1 point de PR. Certaines variations pourraient s'expliquer (relative jeunesse des sites, cf. billets précédents), d'autres non (pas de modification, d'altération, de Backlinking de masse au rabais, de black hat seo...)

Seule contrepartie, un gain d'un point pour le site d'El Royce.

En fait, tout ceci me fait penser à un voyage dans le temps, comme si les PR affichés ce soir correspondaient à une photographie du web (en tous cas, de mes réseaux) ancienne de plusieurs mois (approximativement, pendant la période estivale 2006)

Demain, un retour à la normale ?

11 janvier 2007

Google est en transe, c'est la danse...

Grosses perturbations en ce moment sur la Toile, hourras de joie, alléluhias ou au contraire jérémiades d'incompréhension, comme à chaque fois, la Google Dance déchaîne la blogosphère et les forums.

Pour rappel, la Google Dance est en quelque sorte le "réajustement" du critère de reconnaissance d'une page web (Le Page Rank) par le moteur de recherche Google. Ainsi, les pages les plus populaires ont un PR plutôt élévé sur l'échelle de n/a à 10. Mais le savant algorithme mélange assez de paramètres et de facteurs pour que personne n'arrive à expliquer assez précisément le "comment ça marche" pour devenir milliardaire. Quelques indices sont néanmoins connus et permettent donc de travailler à l'optimisation des pages et au référencement pour Google plus spécifiquement.

Le PR prend la forme d'une barre verte sur la barre-outil Google (Google Toolbar pour Internet Explorer et Google Toolbar pour Firefox) que vous pouvez télécharger et installer simplement. Malheureusement on prend vite pour habitude de "déconsidérer" hâtivement les pages qui n'atteignent pas la moitié, alors qu'une page de qualité peut très bien être mal référencée...

Bref. C'est le moment tant attendu par tous les webmasters, les référenceurs et les autres, c'est la Google dance, c'est le syndrome "le PR des pages de mon site va-t-il grimper ?" Celle que je préfère est la phase de ré-équilibrage entre tous les datacenters de Google, la période transitoire floue ou le PR affiché perd toute cohérence : certaines pages de sites peuvent sans raison être "déclasséss" ou au contraire propulsées sans explication. En général, quelques heures après cette tempête, tout redevient "normal" et les variations apparaissent rarement très importantes.

Quoiqu'il en soit, voici un tour d'horizon de quelques sites et de leurs "nouveaux" PR :

Dans la catégorie "Services aux particuliers" :

Aide à domicile en agglomération nantaise et services aux personnes âgées, handicapées et aux enfants: PR 4 pour la page d'accueil de Manna Services, et 2 en moyenne pour les pages internes (ex : zones de la périphérie nantaise desservies par Manna Services).

Référencement de sites internet nantais et annuaire guide web nantais, L'Annuaire Nantais présente de plus grands écarts entre des PR0 pour certaines thématiques (musique à nantes) PR 2 pour l'index de l'annuaire ou PR 3 pour les médias nantais.

Toujours dans la partie Annuaire, le répertoire des sites du web 2.0 peine à voir son PR décoller pour la page d'accueil depuis les nouvelles thématiques, alors que les pages plus classiquement orientées "web 1.0" comme celle sur la rubrique services du secteur tertiaire affichent 3.

Dans la catégorie "services aux entreprises / business to business" la page d'accueil de l'agence de communication interactive nantaise Cgo & Co continue sa progression avec un PR 4. L'ensemble des pages de ce site qui traite de la rédaction et de la gestion de contenus pour les nouveaux média est plutôt homogène si on excepte les articles plus récents comme celui sur la traduction des pages d'un site internet ou, les pages ayant subi des mises à jour comme celle concernant l'équipe de Cgo and Co, ou celles ayant été crées depuis la dernière Google Dance (Cgo and Co en version anglaise).

A noter le spectaculaire classement du blog de Cgo and Co, intitulé Marketing et éditorial interactifs, qui - crééé sur une plateforme identique à celle-ci (Blogger de Google) - à la rentrée 2006 affiche déjà un PR 4 !

Le site Référencement Qualitatif (dont le contenu végète depuis presque un an), stagne à un PR de 3 ou moins sur ces pages prodiguant quelques conseils sur la manière de référencer son site naturellement(on dit aussi référencement organique) et progressivement. Ce qu'il illustre à la perfection...

La boutique de fleurs La Java Bleue artisan fleuriste affiche 3 pour sa page d'accueil mais 2 et moins pour ses pages internes servies par un menu déroulant. Du travail d'optimisation en perspective !

Dans un registre différent, le site des anciens élèves de la formation multimédia nantaise DUMAC affiche un PR4 en home et 3 pour la page sommaire Spip.

Celui du collectif culturel A Fond de Cale flotte sur un PR 3 au bord de la Loire.

Très récents, tellement même que je serai tenté de dire "sortis de nulle part", les sites respectifs du Jam (scène de musiques amplifiées) et de Capellia (espace culturel chapelain) arrivent à un PR4 (5 pour Le Jam) en page d'accueil au bout de seulement quelques mois d'existence. Evidemment, les pages internes accusent le coup avec des PR de 0,1 ou 2.

Parlant musique, le groupe de rock nantais El Royce reste sur un PR 3 en page d'accueil comme sur la quasi totalité des pages internes. Certains articles du carnet de route du rock (le blog) font exception à l'instar de la page (pourtant pas vraiment récente) sur Jim Marshall : Mon Marshall, Jim et moi.

PR3 pour l'accueil du site du vigneron indépendant et artisan du terroir Francis Motard mais PR bien irréguliers le long des pages expliquant la production du pineau des charentes au Domaine du Botté ou encore celle duCognac Xo et VSOP.

La Google Dance a bien pris en compte le nouveau répertoire du festival international de Science Fiction Utopiales, alimenté après la rentrée et à l'automne 2006, et délestant du même coup les éditions précédentes de quelques points, puisqu'Utopiales 2005 est à 3; quant à l'édition 2004 du festival de SF de Nantes Métropole elle n'est plus qu'à un PR de 2.

Le site de la salle de concerts nantaise L'Olympic ne bouge pas trop avec un PR5 en page d'accueil.
Les pages internes affichent une note moyenne de 3.

Reclassement minoré pour la page d'accueil de la Compagnie de théâtre A l'Envers qui passe de 4 à 3. L'ensemble des pages de premier niveau reste à 3, les pages plus profondes (les spectacles de théâtre de la compagnie)autour de 2.

Le label de hardcore nantais The Age Of Venus Records (AOV rec.) qui a cessé ses activités reste présent sur la Toile avec ses 10 ans d'archives et l'actualité par contre bien vibrante du groupe phare du HxC national Right 4 Life. A noter que la section reggae du label reste quasiment égale au niveau du score des pages internes, comme celle sur l'artiste nantais SEVEN SEALS, ex Miniman.

Score identique pour le diaporama de la photographe rock indépendante Marion Ruszniewski avec un PR de 3.

Encore la même note pour la page d'accueil (et pratiquement l'ensemble du site) de l'artiste auteur compositeur interprète Solen Imbeaud dont l'actualité reste à renouveller.


Augmentation du PR de la page du site du studio de création multimédia nantais Da Code, puisqu'il passe à 5, quant au Page Rank du contenu purement textuel comme les prestations de services internet, il oscille aux alentours de 3.

En conclusion, la longévité est vraiment un critère d'importance dans le classement et le calcul du Page Rank chez Google : comme le vin, chaque année les sites "mûrissent" et prennent du galon, naturellement, sans bousculer les pages.

Evidemment, toute tactique destinée à accélérer le processus de bonification est bonne à prendre, et il ne suffit pas d'attendre que l'eau coule sous les ponts pour voir son PR s'envoler, mais ceci est une autre histoire...

09 janvier 2007

Blogosphère, journalistes et politique de gestion de contenus

Trop de blogs, trop d'expression, trop de "on tourne en rond" ?
Au sein de la blogosphère, les plus accros passent leur petit déjeuner à faire le tour des carnets des autres, avant d'aller alimenter le leur, et au lieu de lire le journal. Le stress est palpable sur la plupart des blogs, quels qu'en soient les sujets : les internautes veulent tellement tirer la substantifique moelle des moindres billets d'influence que toute notion de recul, de reflexion, de relativisation a disparue : le nez dans le guidon, la course à l'information, ou plutôt la course à l'assimilation de l'information (pour la digestion il faudra repasser), et surtout vite ! vivre, c'est à dire surfer, réagir, poster un commentaire, voter, donner des fuzz, des crédits, des kudos, bookmarker et partager ses favoris, ajouter des tags, une définition dans Wikipédia, être interactif, au maximum, être au centre du vortex, là où tout se passe, être web 2.0, blogger encore et encore sur tout et son contraire mais ne pas dire bonjour à son voisin.

Bref, le pouvoir est aux internautes veut nous faire croire le sloggan.
Mais du coup, les rédacteurs, les journalistes, euh, vous, moi, (tout le monde dans le même sac), tout ça mélange encore plus les frontières : professionnel, amateur éclairé, passionné, néophyte, simple quidam... Le surnuméraire (bientôt un blog par internaute ?) trouble les enjeux.

Alors les guides font leur place, les revues de consoma(c)teurs (sic), les échanges d'opinion sur produits et services, mais aussi tous les domaines de connaissance, quelle qu'elle soit.

Et du coup, à trop s'éparpiller, malgrè les outils de syndication, d'aggrégation, de mise en commun de bookmarks, de tags, etc, on finit par tout zapper.
Alors (ré)apparaissent les formules collaboratives : l'union fait la force. Le clustering permet de produire un flux de contenu régulier, et si possible de qualité.
On connaissait l'Open Directory Project (DMOZ), et il y a beaucoup d'autres annuaires ou aoutils de recherche de type collaboratifs, plus ou moins réussis, parmi lesquels Fooxx, Zeal, Illumirate, ou le tout récent ChaCha.

Tous font appel à la bonne volonté des internautes pour d'une manière ou d'une autre organiser et compiler des masses de données en vue de produire une information.

Il y a bien sûr Wikipédia et l'annonce d'un moteur de recherche (cf. Wikiasari) déjà évoqué dans un autre billet, ou encore de la nouvelle branche collaborative Citizen Compendium.

Il y a les guides de toutes sortes du simple avis sur Ebay, ToLuna ou Ciao, et puis les guides thématiques qui proposent des avis d'experts. Afin de proposer des bases de contenus les plus riches possibles (en thémes abordés, en volume, en contribution, en pages vues etc) la plupart recrutent des collaborateurs qui seront rétribués, comme http://beaguide.about.com/topics.htm, Blogbridge ou encore plus près de chez nous le blog d'Abondance qui propose de partager sa lettre d'information tout en rémunérant les auteurs.

Ainsi, face à la pléthore d'émetteurs et de sources d'informations, il semblerait que la tendance soit au regroupement et à la fortification de plateformes collaboratives. Les outils et autres widgets de "réseautage interactif" (votez pour ce site, en points, en fuzz ou autres, recommandez ce site, les internautes qui viennent ici vont aussi sur...) tissent une toile qui tend à unifier les chroniqueurs et les "communicants" les plus influents, et en même temps essaie de dresser une cartographie du web 2.0

Alors, entre sites web de 1ère génération, blogs participatifs et tendances "web deux", la prochaine mutation sera-t-elle un retour au site de référence, mais entièrement collaboratif ?

03 janvier 2007

Buzz marketing et promotion des engins de recherche

La date du 2 janvier 2007 ne marquait pas seulement la fin du concours Loupanthère sur Exalead mais également celle du jeu destiné à promouvoir le moteur de recherche ASK auprès des internautes francophones.

Le jeu accessible via la page http://www.le-site-a-10000euros.com/ a-t-il atteint son objectif ? Composé d'énigmes à résoudre au fil de 4 profils (sites) d'internautes fictifs (Anh Sao, Pierre-Baptiste Pruvot, Lara Jablonska et Frédéric Bourlay), il encourage bien sûr les participants à utiliser http://fr.ask.com/ afin de trouver les réponses qui, lors de la complétion des quizz thématiques, libèrent chacun une lettre-indice.

Une fois les indices (28 indices intermédiaires à trouver sur les sites des 4 personnages qui permettent d'obtenir les 4 indices finaux), une ultime requête (exclusivement via ASK) composée des 4 mots-clé finaux doit permettre d'aboutir à une page secrète. L'inscription (donc la deuxième) sur cette page du participant et des indices collectés valide l'identité du gagnant.

Le but étant de faire fonctionner le principe du bouche-à-oreille, on trouve évidemment des liens vers des sites ou blogs de participants, ce qui évite de faire les recherches soi-même. La plupart de ces concurrents déclarent bien souvent qu'ils ont eu plus vite fait de trouver les réponses en utilisant Google que Ask.

On tourne rapidement en rond entre quelques blogs qui "entretiennent la flamme".
Les requêtes de type "jeu ask", "le site a 10 000 euros", "concours ask" effectuées sur les principaux moteurs de recherche ne ramènent finalement que peu de résultats en relation avec le thème, et quand c'est le cas, il s'agit surtout des pages dont l'actualité remonte à 1 voire 2 mois.

Les sites des "partenaires" affichent 11509 visiteurs pour l'informaticien et 2324 pour l'ado championne d'echecs; quant au professeur de littérature et à la photographe, pas de compteurs de visite apparents.

L'engouement a t-il été à la hauteur des espérances des organisateurs et des webmarketeurs ? Le blog d'Ask France
ne tarit pas sur le succès de l'opération, voyons quelle suite sera donnée maintenant que le jeu est terminé.

02 janvier 2007

Résultats du concours de positionnement Loupanthère sur Exalead

Bonne Année 2007 !

Conformément à ce qui avait été exposé en octobre 2006 (cf. Particularités des engins de recherche), le classement final rendu aujourd'hui concernant la meilleure place sur la requête loupanthère effectuée sur le moteur de recherche français Exalead.fr ne présente pas de surprises.

En effet, tout au long de cette campagne de positionnement, très peu de (nouveaux ou pas) participants ont pu faire fluctuer l'ordre établi pratiquement dès la deuxième semaine suivant le début du concours.

Mon propre Loupanthère n'a jamais approché la quarantième position sur Exalead malgrès des performances honorables (top 10 voire top 3) sur Google, Yahoo!, Msn Search ou Altavista (cf. Rapport de positionnement sur les moteurs de recherche).

Dans le billet évoqué ci-dessus je remarque déjà que le nom de domaine semble être un critère primordial dans le classement proposé par Exalead : le mot-clé doit impérativement y être présent.

Fait avéré par les premières places, avec loupanthere.com, loupanthere.net, loupanthere.info, loupanthere-loupanthere.com, loupanthere-loupanthere.net, loupanthere-exalead.info, loupantheres.free.fr etc

L'antériorité du nom semble également être un facteur de choix, les premiers noms de domaines sus-cités ayant été enregistré le 2 septembre, les suivants le 5 septembre et le 10 septembre, etc

Ces sites ont donc été les premiers à s'accaparer le terme loupanthère en toute légitimité (on imagine que dans le cas d'une création de marque c'est bien le dépositaire qui lance le site sur un internet qui - à priori - ne connaît pas déjà ce terme).

La majorité de ces sites en tête de classement proposent en outre un contenu mis à jour régulièrement venant enrichir le volume global du site. Certains proposent la panoplie complète "web 2.0" avec flux rss, feedback, vote, digg, fuzz et autres applets et nuages de tags, d'autres des contenus délirants ou drôles mêlant textes et images.

L'enveloppe retenue ne semble pas influencer le positionnement outre-mesure : cms, site codé à la main, templates... n'étant au vu du résultat pas un critère déterminant.

Il en va de même pour les langages ou balises utilisées : pas de différence flagrante entre un site dynamique et quelques pages statiques, pas d'exclusion ou de pénalisation pour un site présentant un code ne passant pas le validateur du w3c...

(Si je cite ces critères, qui peuvent sembler "énormément discriminatoires", c'est parce que dans l'activité de référencement, le moindre aspect qui pourrait permettre de "faire la différence" est envisagé, discuté, adopté, copié, etc)

Tout ceci semblerait logique, ne serait-ce un des sites participants, loupanthere.net, qui utilise les bonnes vieilles ficelles du référencement : keyword stuffing et texte très faiblement contrasté le tout sur un nombre de pages "visibles" plus que réduit. Et ce site-là est troisième...

Alors que penser ?

Puis un autre site au nom de domaine complètement étranger, carnavalsenfetes.com, vient se nicher au milieu de la première page de résultats, et qui lui encore présente une page de type "brute force".

Pour l'instant je ne me suis pas donné la peine d'enquêter plus en profondeur sur la machinerie (éventuellement) déployée par les sites les mieux positionnés, comme les scripts côté serveur. J'ajouterai ici d'autres précisions si des infos émanant d'autres participants s'avèraient utiles à la compréhension de ce classement par Exalead, qui pour l'instant me semble donc principalement lié :

Au mot-clé présent dans le nom de domaine

A l'antériorité de ce nom de domaine

28 décembre 2006

La blogosphère des engins de recherche

Le phénomène blog, c'est pas vraiment nouveau. Que tout un chacun soit désormais capable de faire entendre sa voix sur internet est une bonne chose. Que les acteurs du web (comprendre : les sociétés) utilisent le media en est parfois une autre.

Ainsi dans la petite liste non exhaustive suivante on trouvera quelques carnets de quelques moteurs de recherche, dont le principal objectif est de présenter les nouvelles fonctionnalités des engins, voire de présenter la vie et les avis autour de la conception de ces engins.

Le nouveau moteur Exalead est en passe d'ouvrir le sien mais ne propose pour l'instant qu'une plateforme d'avis qui lui permet de recueillir à moindre frais toutes les suggestions des utilisateurs. Comme le système est doté d'un module de notation, les internautes peuvent faire le tri eux-même pour "enterrer" ou "faire sortir du lot" les suggestions qui seront ensuite susceptibles d'être mise en oeuvre.

A l'heure du web 2.0, la notion de "collaboratif" semble ainsi atteindre son apogée, et ce ne sont pas les annonces de projets telles que le moteur de Wikipédia qui vont le démentir :

http://search.wikia.com/wiki/Search_Wikia

et le forum :

http://search.wikia.com/wiki/Forum:Index

******

http://blog.mozbot.fr/

http://blog.ask.com/

http://www.blog-moteurs.com/ask/

http://feedback.exalead.fr/

http://www.blogdeepindex.com/

http://www.ysearchblog.com/

http://blog.cnous.ch/

http://blog.lookdir.net/

http://googleblog.blogspot.com/

http://adwords.blogspot.com

http://adsense.blogspot.com

http://googlevideo.blogspot.com

http://buzz.blogger.com

http://www.boussole-fr.com/blog/

http://code.google.com

http://www.mozdex.com/blog/

http://sitemaps.blogspot.com

http://googlereader.blogspot.com

23 décembre 2006

Noël et webmarketing

Ce billet n'est pas en rapport direct avec le référencement de sites internet en loire-atlantique, mais plutôt avec le webmarketing.

En effet, à l'approche des fêtes de noël, les mails s'orientent vers les idées cadeaux et autres coupons de réduction.

Alors que je ne me suis pas particulièrement abonné ni créé de nouveaux compte auprès de sites marchands et de grandes enseignes, j'en reçois beaucoup plus cette année, certains n'hésitant pas à adopter la méthode du calendrier de l'Avent pour me proposer chaque jour avant noël une promotion exclusive et exceptionnelle différente.

Il semblerait donc que le concept de "promo de noël" soit bien intégré et largement utilisé en cette fin d'année 2006. Un exemple concret pour la route : la réduction de 10% sur tout le catalogue naturel (bouquets et compositions florales) d'un artisan fleuriste à niort (département des deux-sèvres).

Je vous souhaite à tous de joyeuses fêtes de noël !

22 décembre 2006

Dmoz de retour parmi les vivants !

Hourra !

Open Directory Project at dmoz.org


Saluons comme il se doit le rétablissement de L'annuaire historique DMOZ - ODP.

L'affaire (le crash des disques durs des serveurs) aura fait couler beaucoup d'encre, et permis aux plus aigris de déverser leur fiel pendant deux mois, et ce n'est pas fini car même s'il est possible pour les éditeurs bénévoles d'éditer, les internautes ne peuvent pas encore proposer de site.

Je ne m'étendrais pas sur les polémiques*, les bruits de couloir, les faits historiques, et préfère aller à l'essentiel : (RE)-DECOUVREZ L'ANNUAIRE ODP !
Ne passez pas à côté de la richesse de cet outil et du travail de ses éditeurs bénévoles !


dmoz.org


* Si la plupart des internautes qui souhaitent soumettre un site se donnaient la peine de prendre connaissance de la ligne éditoriale (exigeante sans quoi l'ODP ne serait pas de cette qualité) de l'annuaire, disponible sur http://dmoz.org/World/Français/guidelines/include.html beaucoup d'énergie, de temps et de mauvaise foi seraient évités.

PS : Je suis éditeur bénévole (dacode) depuis le 16 Juillet 2005.

18 décembre 2006

A qui profitent les concours de référencement ?

Apparus depuis maintenant quelques années déjà, les concours de référencement (ou plutôt de positionnement) commencent à prendre de l'ampleur au sein du paysage web mondial. Il est désormais presque banal de tomber sur un site qui présente un nom de lien vers un sujet complètement fantaisiste : mangeur de cigogne (un des tous premiers), sorcier glouton, Loupanthère, cobraoupouaout, chocoku, v7ndotcom elursrebmem etc.

Ces concours visent à récompenser le webmaster qui aura réussi à hisser son site participant à la première place du moteur de recherche désigné (Google souvent, mais également Exalead, Yahoo!, Msn voire même plusieurs moteurs à la fois), et ce quelque soit la méthode utilisée (white hat et/ou black hat techniques).

De mieux en mieux organisés, ces concours réalisés dans une ambiance bonne enfant plutôt potache (échange de liens thématiques, forums entre participants, entraide rédactionnelle et montage d'équipe pour assurer une veille et une mise à jour quasi quotidienne) ne cessent de rencontrer un succès croissant auprès de la population internaute depuis que les moyens de publications sur internet se sont démocratisés (blogs, outils communautaires, CMS, etc) On trouve donc de parfaits débutants qui se lancent dans l'aventure et innondent livres d'or et forums de leurs liens actifs.

Tout ça ne me poserait aucun problème si les enjeux étaient équilibrés, mais en l'occurence l'energie déployée par les webmasters / référenceurs et les changements apportés à l'environnement internet (alimentation du système de spam, de référencement automatique, d'info-intox, d'affiliations et de pubs pour des sites-coquilles vides) ne trouvent pas echo dans les quelques prix decernés aux vainqueurs.

En revanche, les organisateurs ont tout le loisir d'observer les tactiques utilisées et d'analyser les recettes à employer. Ils ont tout le plaisir de voir leur propre référencement grimper en flèche avec les liens pointants vers leur propre site, et avec un peu de chance le buzz généré également sur supports offline.

Un concours mondial a été annoncé depuis quelques mois, avec une voiture, une croisière et un écran plasma en premiers prix. Le lancement est prévu début janvier, la requête est bien sûr tenue secrète. Comme de par hasard, l'organisateur (une filiale d'un grand groupe) dispose d'un site relativement récent affilié au département web marketing et au Page Rank Google nul. Gageons qu'avec les visites et les annonces pointant vers l'Url, la petite barre verte va vite grimper...

Encore une fois, personne ne force quiconque à participer. Mais cela ne coûte presque rien de lancer un concours sur le net, et les retombées en contrepartie sont énormes (au moins du point de vue du référencement et du positionnement).

Je reviendrais bientôt sur certaines des thématiques portées par ce billet.