En matière de référencement, l'annuaire est un excellent allié. Les listes d'annuaires gratuits, même s'il en existe beaucoup sur internet, n'ont cependant pas autant de valeur qu'on peut le penser.
D'abord, parce que ces listes sont souvent obsolètes, et regorgent d'annuaires qui n'existent plus ou sont complètement laissés à l'abandon. Les pires sont ceux qui ont l'air fonctionnels en apparence, mais qui vous affichent un message d'erreur une fois que vous avez passé 5 minutes à bien remplir scrupuleusement tous les champs ! La plupart du temps, le message est du genre "connection ADODB impossible" ou "Quota de Base de données excédé".
D'autres listes proposent des "annuaires acceptables", mais en nombre limité. Ce sont en fait les même 10 ou 30 annuaires internet que l'on retrouve partout. Utile pour un débutant, mais vite inutile et envahissant par la suite.
Les grandes majorités des listes d'annuaires gratuits sont édités par des agences de référencement internet... lesquelles possèdent quelques annuaires, car comme le dit un dicton populaire, "on n'est jamais mieux servi que par soi-même". Ces annuaires-là sont plus ou moins intéressants, voire pas intéressants du tout si vous souhaitez référencer un site faisant concurrence à leurs propres intérêts. Leur proposer un site est alors peine perdue.
Une variante consiste à agréger et publier soi-même une liste de type "annuaire d'annuaires". Là encore, il faut savoir faire preuve de discernement. Quand on sait qu'un script d'annuaire s'installe en 3 minutes montre en main sur n'importe quel hébergeur de site gratuit, inutile de faire preuve de précipitation... Quant aux images indiquant le soit-disant PR des annuaires en question, il faut garder à l'esprit que ces données ont une portée purement indicative et pas vraiment qualitative, car enfin le PR n'est plus le critère qu'il a été pendant ces quelques dernières années...
J'ai eu l'occasion de voir (et parfois répondre) à des appels d'offre de référencement précisant que le référenceur devait indiquer la liste des annuaires utilisés dans le cadre du référencement naturel. Cela peut sembler poser problème de prime abord, car l'annuaire internet fait partie de la trousse à outils du chargé de référencement.
Or certains outils confèrent un avantage concurrentiel, tout comme la sélection de ces outils n'a pas toujours été simple : chercher, comparer, tester les annuaires et suivre les résultats, et enfin suivre les évolutions de sa sélection d'annuaires dans le temps, tout cela est chronophage et demande beaucoup d'organisation. Bref : communiquer "sa" liste d'annuaires respectables et véritablement "accélérateurs" de trafic est un peu un arrache-cœur.
En fait, tout devient moins pénible à vivre lorsque l'on sait que :
1/ Tout comme n'importe quel site n'étant pas absolument fait sur mesure et n'utilisant que des techniques de référencement "White hat SEO", dont le contenu n'est présent et dupliqué nulle part ailleurs, avec une politique respectueuse de la confidentialité des données (respect vie privée, cnil et autres critères TrustRank), un annuaire qui a la côte aujourd'hui peut se retrouver déclassé demain, ou abandonné par son webmaster, ou squatté par oubli de renouvellement du nom de domaine, etc
2/ Toute liste se retrouve vite sur la Toile. Tout le monde applaudit et dit merci, mais personne d'autre ne propose la sienne. Certains critiquent et mettent le doigt sur des lacunes, bogues de sites ou pratiques douteuses, on entre alors dans la politique et les guerres intestines des annuaires. Accessoirement, un ou deux commentateurs malins décident de proposer "leur" liste et récupèrent une grande partie du bénéfice de l'article (et les blogueurs au passage, c'est bon pour l'e-reputation). Au bout de quelques mois, la liste présente déjà des écueils (cf. point 1), et une grosse partie du travail est à recommencer.
Alors, que penser de ces listes d'annuaires ?
Primo, elles sont recherchées, lues et commentées. C'est donc un bon point pour celui qui s'y colle.
Secundo, elles sont utiles. Tout le monde y trouve son compte. Les débutants en référencement ont une base, les autres découvrent 2 ou 3 annuaires qu'ils n'utilisaient pas, et c'est déjà ça.
En conclusion, retrouvez très bientôt sur le blog du référencement de sites internet à Nantes une liste des meilleurs annuaires internet pour le référencement ;-)
Blog sur les bonnes pratiques du référencement qualitatif, appliquées tout particulièrement au secteur géographique de l'ouest de la france, à Nantes. Les billets traitent également des plateformes de gestion de contenu (CMS, CMF), et l'optimisation des systèmes de gestion de contenu pour le référencement naturel. En ligne depuis Juin 2006.
Affichage des articles dont le libellé est annuaire web. Afficher tous les articles
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04 février 2011
25 juillet 2007
Stratégies de dé-référencement
Poursuivant dans le cheminement de la mascarade identitaire évoquée dans le web 2.0, il apparaît que les intérêts sans cesse croissants d'un bon référencement amènent de nouvelles pratiques (enfin, nouvelles, tout est relatif, disons plutôt "de plus en plus adoptées").
En effet, pour monter dans les classements des pages de résultats des moteurs de recherche sur des mots-clé donnés, il faut, on le sait, optimiser le code des pages de son site (cf. du bon usage des balises, de la sémantique, du code valide et accessible, etc), bien mailler les pages par des liens internes, utiliser un sitemap, bien sûr indexer son site dans les moteurs et annuaires, etc.
Parfois cela ne suffit pas, et/ou parfois cela prend "trop" de temps. Certains ont alors recours aux techniques pas très déontologiques dites "black hat seo" qui consistent à obtenir des résultats en travaillant également sur les sites des autres, de la compétition, des concurrents.
Puisque votre site ne grimpe pas dans les classements, faites descendre les autres !
Je ne vais pas lister ici les techniques à appliquer (chercher "duplicate content" ou "duplication de contenu", "duplication de sitemap", "soumission annuaires blacklistés", etc) mais en exposer une presque drôle tellement elle est culottée.
Certains ne reculent pas devant le fait de téléphoner, sous couvert d'identité plausible (trouvée sur internet), afin de demander aux administrateurs d'annuaires internet de retirer certains sites de leurs pages. Il m'est ainsi arrivé d'avoir un message de la sorte pour un site dont le l'ordinateur du propriétaire, "infecté par un virus", aurait malencontreusement inscrit tout seul un site sur plusieurs annuaires.
Le plus étonnant étant que mon annuaire est entièrement manuel et ne souffre d'aucune automatisation possible car il n'utilise pas de script. A la rigueur, je reçois du spam en vrac, mais pas de soumission de site dûment remplie avec tous les champs correspondant exactement aux libellés, lesquels ne portent pas de noms conventionnels.
On est tenté d'y croire, ou en tous cas de croire à une expliquation moins "avouable" : le site en question va fermer, ou la société concernée commence à faire des envieux, ou le patron ne peux plus répondre à la demande (son site est déjà pas trop mal référencé) , que sais-je encore ?
Mais quand même, pourquoi pas un mail ? Parce que les écrits restent et que ce n'est pas souhaité ?
Le message précise alors que la personne rappellera sous huitaine si le site n'a pas été retiré.
Le ton est limite cordial.
Que faire alors ? Soustraire le site de ses pages ? Mener l'enquête et tenter de vérifier/démasquer l'identité de l'appelant ? Tenter de contacter la personne mentionnée sur le site en question et lui expliquer qu'un tiers, le cas échéant, tente de dé-référencer son site ?
Bref, vous l'aurez compris, de l'intimidation qui fonctionne à tous coups ou presque, car devant l'équation "passer 10 secondes à retirer le site / passer plus de temps à tenter d'en savoir plus", le webmaster a vite fait son choix.
En effet, pour monter dans les classements des pages de résultats des moteurs de recherche sur des mots-clé donnés, il faut, on le sait, optimiser le code des pages de son site (cf. du bon usage des balises, de la sémantique, du code valide et accessible, etc), bien mailler les pages par des liens internes, utiliser un sitemap, bien sûr indexer son site dans les moteurs et annuaires, etc.
Parfois cela ne suffit pas, et/ou parfois cela prend "trop" de temps. Certains ont alors recours aux techniques pas très déontologiques dites "black hat seo" qui consistent à obtenir des résultats en travaillant également sur les sites des autres, de la compétition, des concurrents.
Puisque votre site ne grimpe pas dans les classements, faites descendre les autres !
Je ne vais pas lister ici les techniques à appliquer (chercher "duplicate content" ou "duplication de contenu", "duplication de sitemap", "soumission annuaires blacklistés", etc) mais en exposer une presque drôle tellement elle est culottée.
Certains ne reculent pas devant le fait de téléphoner, sous couvert d'identité plausible (trouvée sur internet), afin de demander aux administrateurs d'annuaires internet de retirer certains sites de leurs pages. Il m'est ainsi arrivé d'avoir un message de la sorte pour un site dont le l'ordinateur du propriétaire, "infecté par un virus", aurait malencontreusement inscrit tout seul un site sur plusieurs annuaires.
Le plus étonnant étant que mon annuaire est entièrement manuel et ne souffre d'aucune automatisation possible car il n'utilise pas de script. A la rigueur, je reçois du spam en vrac, mais pas de soumission de site dûment remplie avec tous les champs correspondant exactement aux libellés, lesquels ne portent pas de noms conventionnels.
On est tenté d'y croire, ou en tous cas de croire à une expliquation moins "avouable" : le site en question va fermer, ou la société concernée commence à faire des envieux, ou le patron ne peux plus répondre à la demande (son site est déjà pas trop mal référencé) , que sais-je encore ?
Mais quand même, pourquoi pas un mail ? Parce que les écrits restent et que ce n'est pas souhaité ?
Le message précise alors que la personne rappellera sous huitaine si le site n'a pas été retiré.
Le ton est limite cordial.
Que faire alors ? Soustraire le site de ses pages ? Mener l'enquête et tenter de vérifier/démasquer l'identité de l'appelant ? Tenter de contacter la personne mentionnée sur le site en question et lui expliquer qu'un tiers, le cas échéant, tente de dé-référencer son site ?
Bref, vous l'aurez compris, de l'intimidation qui fonctionne à tous coups ou presque, car devant l'équation "passer 10 secondes à retirer le site / passer plus de temps à tenter d'en savoir plus", le webmaster a vite fait son choix.
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