Poursuivant dans le cheminement de la mascarade identitaire évoquée dans le web 2.0, il apparaît que les intérêts sans cesse croissants d'un bon référencement amènent de nouvelles pratiques (enfin, nouvelles, tout est relatif, disons plutôt "de plus en plus adoptées").
En effet, pour monter dans les classements des pages de résultats des moteurs de recherche sur des mots-clé donnés, il faut, on le sait, optimiser le code des pages de son site (cf. du bon usage des balises, de la sémantique, du code valide et accessible, etc), bien mailler les pages par des liens internes, utiliser un sitemap, bien sûr indexer son site dans les moteurs et annuaires, etc.
Parfois cela ne suffit pas, et/ou parfois cela prend "trop" de temps. Certains ont alors recours aux techniques pas très déontologiques dites "black hat seo" qui consistent à obtenir des résultats en travaillant également sur les sites des autres, de la compétition, des concurrents.
Puisque votre site ne grimpe pas dans les classements, faites descendre les autres !
Je ne vais pas lister ici les techniques à appliquer (chercher "duplicate content" ou "duplication de contenu", "duplication de sitemap", "soumission annuaires blacklistés", etc) mais en exposer une presque drôle tellement elle est culottée.
Certains ne reculent pas devant le fait de téléphoner, sous couvert d'identité plausible (trouvée sur internet), afin de demander aux administrateurs d'annuaires internet de retirer certains sites de leurs pages. Il m'est ainsi arrivé d'avoir un message de la sorte pour un site dont le l'ordinateur du propriétaire, "infecté par un virus", aurait malencontreusement inscrit tout seul un site sur plusieurs annuaires.
Le plus étonnant étant que mon annuaire est entièrement manuel et ne souffre d'aucune automatisation possible car il n'utilise pas de script. A la rigueur, je reçois du spam en vrac, mais pas de soumission de site dûment remplie avec tous les champs correspondant exactement aux libellés, lesquels ne portent pas de noms conventionnels.
On est tenté d'y croire, ou en tous cas de croire à une expliquation moins "avouable" : le site en question va fermer, ou la société concernée commence à faire des envieux, ou le patron ne peux plus répondre à la demande (son site est déjà pas trop mal référencé) , que sais-je encore ?
Mais quand même, pourquoi pas un mail ? Parce que les écrits restent et que ce n'est pas souhaité ?
Le message précise alors que la personne rappellera sous huitaine si le site n'a pas été retiré.
Le ton est limite cordial.
Que faire alors ? Soustraire le site de ses pages ? Mener l'enquête et tenter de vérifier/démasquer l'identité de l'appelant ? Tenter de contacter la personne mentionnée sur le site en question et lui expliquer qu'un tiers, le cas échéant, tente de dé-référencer son site ?
Bref, vous l'aurez compris, de l'intimidation qui fonctionne à tous coups ou presque, car devant l'équation "passer 10 secondes à retirer le site / passer plus de temps à tenter d'en savoir plus", le webmaster a vite fait son choix.
Blog sur les bonnes pratiques du référencement qualitatif, appliquées tout particulièrement au secteur géographique de l'ouest de la france, à Nantes. Les billets traitent également des plateformes de gestion de contenu (CMS, CMF), et l'optimisation des systèmes de gestion de contenu pour le référencement naturel. En ligne depuis Juin 2006.
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25 juillet 2007
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